Avec le printemps, de nouvelles idées fleurissent, de nouveaux concepts prennent vie et naturellement, les managers jardiniers se retroussent les manches, préparent leurs outils et s’activent dans leur jardin.

Nous l’avons déjà compris, il ne s’agit pas ici d’un manager pour plantes vertes mais bien d’une métaphore savamment pensée pour les métiers de l’accompagnement et des entreprises agiles !
La métaphore aborde ainsi les notions de jardinage comme : l’engrais, les soins, l’arrosage, de respect de l’environnement et de l’adaptabilité de chaque personne dans cet environnement parfois bousculé.

L’objectif ? Favoriser un développement équilibré et durable de son jardin.

La métaphore est belle et utilisable à l’infini tant on apprend dans les métiers liés à la nature. La patience, le bon moment pour planter… mais elle n’est pas uniquement bucolique, elle se veut aussi pratique.

Concrètement, en quoi consiste la posture du “Manager jardinier” ?

1- C’est tout d’abord, créer un environnement propice au développement de chacun. Chaque collaborateur peut ainsi donner le meilleur de lui-même, puiser dans ses ressources et mener à bien ses initiatives. Il s’agit là de déléguer ou de confier des challenges en cohérence avec la mission. Laisser la possibilité au collaborateur de sortir de sa zone de confort peut être un levier puissant de croissance et d’apprentissage.

2- Un lotus a davantage besoin d’eau qu’un cactus, il en est de même pour les acteurs de notre “jardin”: tous ne sont pas forcément sensibles aux challenges et à la compétition, les leviers de motivation ne sont pas les mêmes pour tous ! Il est donc indispensable pour le manager jardinier de s’adapter à différents types de personnalités et de motivations.

3- Comme les fleurs au printemps, les collaborateurs vivent des moments clés : des phases de croissance favorables à leur évolution. Pour le manager jardinier, il s’agit donc de se montrer présent dans ces instants ! Cela peut être, par exemple, le fait d’accompagner un collaborateur en formation afin qu’il en tire les plus grands bénéfices.

4- La flexibilité, la souplesse organisationnelle et l’adaptabilité chez les collaborateurs deviennent des qualités de plus en plus essentielles. Tendre vers un environnement dans lequel chacun peut s’auto-diriger, proposer et réaliser ses initiatives est un objectif ambitieux mais prometteur. Le manager jardinier aide à entretenir la résistance de l’équipe, en lui laissant des marges d’autonomie sur les moyens de mise en œuvre. Aussi, en valorisant quotidiennement de petits changements, les grands changements paraissent plus facilement surmontables.

Si nous avons le goût du jardinage, l’analogie nous paraîtra évidente. Par la persévérance et l’attention portée sur la durée, le manager jardinier fera en sorte que chacun dans l’équipe, puisse aller chercher et développer les ressources nécessaires à sa croissance.

Autrement si le goût du jardin ne nous inspire qu’en partie, alors, nous pouvons regarder vers la métaphore passionnante du « Servant leadership ».